De son enfance à Marseille, Cécile Bercovici a gardé le goût de la Méditerranée. Une oeuvre tout en poésie qui invite l’imaginaire à s’aventurer là-bas, vers le sud, entre la roche et les pins.
Développant dès l’enfance une réelle fascination pour la nature et la lumière, Cécile Bercovici a toujours dessiné. Mais c’est lors de son installation en Catalogne il y a quelques années que la peinture s’impose à elle de façon très instinctive. Elle décide alors de s’y consacrer pleinement en se focalisant sur des techniques en monotype, empreintes d’une approche quasi spirituelle, une sorte de bulle sensorielle faisant écho aux paysages de son enfance.
Elle décrit son travail comme étant introspectif, une recherche et une acceptation de soi.
« L’envie profonde de mon travail est d’oser être soi, sans passer par le regard de l’autre : peindre pour peindre. Ce qui me fascine dans l’art c’est le caractère des artistes, cette foi profonde qu’ils ont parfois en eux-même. »
À bien des égards, l’une des clefs de compréhension de l’oeuvre de Cécile réside en la notion de liberté. Liberté dans l’expression plastique bien entendu mais également dans celle du choix. Elle questionne l’émancipation, l’indépendance et l’affranchissement de l’artiste féminin dans la société contemporaine.
Insta Cécile Bercovici (@cecile_bercovici)
À retrouver à la Galerie Durst (@galeriedurst) et au Studio Miracolo (@studio.miracolo)
Par Caroline Faiola
