À l’affiche de nombreuses comédies populaires ces dernières années, (Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?, Nicky Larson, Super Héros malgré lui, Baby sitting 2, ou encore Alibi.com 1 et 2…), Elodie Fontan prouve régulièrement qu’elle sait aussi diversifier ses rôles à l’écran. Entre deux tournages, la comédienne de 35 ans évoque son actualité et ses projets, notamment avec la bande à Fifi.
Cinq ans après le premier volet, Alibi.com 2 est sorti récemment au cinéma. Quel est votre sentiment sur ce tournage et l’accueil du public? J’ai vécu un tournage incroyable où on a beaucoup ri avec une équipe formidable. J’ai rencontré pour la première fois Arielle Dombasle pour qui j’ai eu un gros coup de cœur et j’ai adoré jouer avec Didier Bourdon, Nathalie Baye ou Gérard Jugnot. On a tous pris beaucoup de plaisir sur le tournage et je pense que cela se ressent en regardant ce film qui est lumineux. Forcément, on avait aussi un peu la pression et surtout l’envie de ne pas décevoir après le succès du premier volet. Mais la tournée de promo s’est très bien déroulée. Le film a rencontré un très bel accueil, y compris en ouverture du Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez. Il a même démarré en tête au Box-office en France lors de sa sortie donc c’est plutôt positif.
Les rôles de comédie semblent vous coller à la peau… Effectivement, mais depuis mes débuts dans ce registre, je suis assez gâtée car j’ai eu la chance de jouer aux cotés de Christian Clavier, Didier Bourdon, Chantal Lauby ou encore Gérard Depardieu. Des comédiens bienveillants qui m’ont beaucoup appris. C’est toujours impressionnant de jouer avec Clavier car il connait le scénario sur le bout des doigts. Rien ne lui échappe !
Parlez-nous de vos débuts très jeunes devant la caméra. Mon premier film j’avais à peine 9 ans. J’avais décroché un petit rôle dans Le plus beau métier du monde avec Depardieu. En fait, ça s’est passé un peu par hasard car mon père était journaliste et il avait un ami photographe qui bossait pour des agences de casting. Je me souviens m’être vraiment éclaté pendant le tournage. Un beau souvenir. J’avais aussi incarné un personnage dans la série « La Croisière Foll’Amour », menée par les Musclés dans le club Dorothée. Ensuite, vers 13 ou 14 ans, j’en ai eu un peu marre des castings et des contraintes que cela impliquait. D’autant que j’avais d’autres activités plus passionnantes pour moi à l’époque comme la danse et surtout l’équitation. Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai rempilé au cinéma.
La série Clem a aussi contribué à vous faire connaitre… Clem c’était une super expérience. Mais j’ai aussi joué dans la série Pris au piège pour M6, où j’incarnais une jeune femme incarcérée en prison. Un rôle plus sombre qui m’a fait du bien. Le travail est assez complémentaire entre les séries et les films mais ce n’est pas la même cadence de tournage. Pour les séries, le rythme est généralement plus soutenu. On doit faire preuve d’efficacité, on est davantage dans l’urgence que sur un long métrage.
PHOTOGRAPHE: Sandra Fourqui @sandrafourqui
Styliste: Aurore Donguy
Makeup: Corentin Chotard
Hair: Raynald
remerciements: Hôtel de Pourtalés @hoteldepourtales
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Propos recueillit par Laurent Casasoprana
