En cour de lecture
SUBLIME Olga Kurylenko

SUBLIME Olga Kurylenko

Olga intrigue d’abord par son physique, un corps longiligne, des pommettes saillantes, de grands yeux clairs et une bouche ourlée, auxquels vient s’ajouter la tonalité chantante de son accent slave. Une beauté froide, à l’image des rôles qu’on lui propose. Comme celui de Camille Montes, la 22ème James bond Girl.

« Moi je me sens très terre à terre. Tout doit être réglé, bien rangé, anticipé. »

Une jeune femme en quête de vengeance, mais qui contrairement aux scénarios habituels ne terminera pas dans le lit du célèbre agent 007. Ainsi en 2008, Olga devenue Camille crève l’écran transformant son accent slave en accent bolivien et assurant elle-même une bonne partie des cascades. Précise, sportive, engagée la jeune femme sait tout jouer et tout faire. D’un rôle physique comme récemment celui d’une soldate traumatisée revenue de Nice , confrontée au viol de sa sœur (Sentinelle disponible sur Netflix) à une jeune femme douce et désabusée, Anya incapable de quitter la Zone, celle de Tchernobyl, où sa vie s’est arrêtée. Dans le très poétique « la Terre outragée », de la réalisatrice Michale Boganim, Olga est retournée sur sa terre natale, en Ukraine. Un projet qui lui tenait à cœur et pour lequel elle est devenue productrice exécutive, trouvant ainsi les financements manquants. La filmographie d’Olga Kurylenko bat à la chamade, à l’image de sa vie, éclectique, passant d’un monde à l’autre. Car si le grand public la connaît en tueuse froide, vengeresse, voire parfois psychopathe, la jeune femme adore les comédies et les personnages plus romantiques. Comme le personnage de Marina dans « à la merveille » de Terence Malik, une femme bien plus suave que ce qu’on lui propose d’ordinaire.

« Bizarrement mes préférences sont le contraire des rôles que je joue comme les personnages durs ! C’est le cinéma qui me renvoie à ça. En fait je ne suis pas ce personnage, j’aime les rôles romantiques, comme Marina joué dans le film de Terence Malik. J’aime les rôles de clowns drôles. Dans la vie je suis très expressive, je rigole, je bouge, j’ai les sourcils qui descendent. Quant aux scènes très dures que je dois jouer parfois, elles me font mal au cœur, je les trouve cruelles. »

Olga Kurylenko
combinaison: Prune Goldschmit

Paradoxe du comédien qui ne joue pas directement son rôle. Diderot serait fier d’Olga qui a beaucoup travaillé ressuscitant ainsi le mantra de sa mère, qui lui répétait inlassablement : « Sans travail, tu n’arriveras à rien ». Car dans la vraie vie, Olga est drôle, joviale, expressive, bien moins lisse et chimérique que cette beauté froide qui lui colle à la peau. Lors du shooting, l’ancienne mannequin n’hésite pas à se recroqueviller dans une baignoire, plonger dans un mini bassin ou faire semblant de manger des fleurs accessoires. Olga joue le jeu jusqu’au bout. Star sans caprice, préoccupée simplement par l’heure à laquelle il lui faudra aller chercher son fils. Car Olga est maman, et ce rôle là l’intéresse tout particulièrement. Alexandre, appelé aussi Sasha (les russes ont plusieurs prénoms, subtilité de la langue) a 6ans. Et en mère aimante et dévouée, Olga reproduit le modèle éducatif reçu. Alexandre parle 3 langues et a de nombreuses activités, le père a beau s’en plaindre parfois, elle le reprend gentiment lui expliquant qu’il remerciera plus tard. Le petit Alexandre, amoureux des animaux et de la nature a une conscience écologique aigue.

« Mon fils va à l’école à Londres, ils apprennent à trier les plastiques dès la crèche, le compost dont il est très fan et surtout à ne pas jeter dans la poubelle. Il ne me laisse pas jeter la peau d’une banane. Avec lui on ne peut même pas tuer un insecte, pas une mouche… C’est un enfant extrêmement nature, il souhaite être un homme sauvage et vivre au milieu de la forêt. Il a même souhaité que je ressuscite un millepatte pour en faire son animal de compagnie (rires). Il est super engagé ! »

Olga Kurylenko
PHOTOGRAPHE Sandra Fourqui @sandrafourqui
STYLISTE Stéphanie Brissay @stephaniebrissay78
ASSISTÉE DE Matthias Debras @debrasmatthias
ARTISTE Olga Kurylenko @olgakurylenkoofficial
MAQUILLAGE Céline Charpentier c/o L’atelier 68 @celine_charpentier
COIFFURE Simon Chossier c/o B Agency @simon_chossier
ASSISTANT PHOTO Jean-Baptiste Pereira @pereira.jb
REMERCIEMENTS à Emilie Perello et à l’hôtel Château Voltaire www.chateauvoltaire.com @hotelchateauvoltaire
WOLFORD Body
WOLFORD & AMINA MUADDI Collants

Retrouvez la suite de l’article « Sublime » avec Olga Kurylenko écrit par Sophie Brafman dans Liberty’s Magazine #3.


© 2021 Libertys Magazine. All Rights Reserved. | Création : Agence Phyness Logo Phyness

Revenir en haut