Vous souffrez de ne pas avoir suffisamment d’ESTIME DE VOUS? De manquer parfois de recul face aux épreuves du quotidien ? Et si d’anciennes blessures vous empêchaient de vous construire sereinement ?
N’avez vous jamais rêvé de vous sentir plus heureux, plus léger?
Indépendant, libre de ce dialogue intérieur négatif? Libre du regard des autres?
Depuis notre plus jeune âge, nous sommes entrainés à nous juger, à nous dévaloriser.
La clé pour se défaire de cette programmation négative est de comprendre l’intention positive de chacun de nos comportements afin de réapprendre à s’aimer et accroitre notre estime de nous.
Enfant nous développons des comportements adaptatifs pour nous protéger de situations que nous ne savons pas gérer. Ces premières années de vie auront de nombreuses répercussions: notre cerveau est en plein développement et nous sommes trop jeunes pour donner un sens aux événements traumatiques. La plupart des parents font de leur mieux avec leur personnalité et leur propres traumas. Mais sans la bienveillance, la protection et les encouragements dont nous avons besoin, nous pouvons nous sentir impuissants, seuls et honteux parfois. Nous ne pouvons pas apprendre les réactions appropriées. Sans le savoir, nous allons porter ce bagage dysfonctionnel avec nous dans notre vie d’adulte.
Jeune adulte, j’ai eu une révélation grâce à un livre. Le contenu a disparu de ma mémoire, mais le titre a résonné en moi dans la seconde où je l’ai découvert : « Mais t’as tout pour être heureuse » de Nicole de Buron.
A cette époque, en théorie, j’avais tout pour être heureuse. En théorie seulement. J’avais la vie dont je rêvais, je vivais avec l’homme que j’aimais, nous allions nous marier. Et pourtant, au fond de moi, cette petite voix négative me faisait toujours voir la réalité sous un angle dévalorisant, gris, jugeant.
Pourquoi?
Parce que je souffrais sans le savoir d’un terrible manque D’ESTIME DE MOI.
J’avais confiance dans mes capacités à faire, à achever certaines choses. Mais mon manque d’estime de moi gâchait tout, m’empêchait de savourer et même de percevoir ce qui pouvait m’arriver de positif.
Je voyais toujours le verre à moitié vide, je me comparais tout le temps aux autres. Si l’on me faisait des compliments, je ne les entendais pas, je pouvais même devenir agressive. J’étais tout le temps sur la défensive …
J’ai cru à une dépression, j’ai cru à une incapacité à être heureuse. Je pensais être inadaptée.
Et puis un jour, j’ai constaté que d’autres personnes vivaient cette difficulté, qui s’apparentait parfois même à une véritable douleur.
C’était le premier pas vers le changement.
Il y a une expression qui dit « Lorsque l’elève est prêt, le maître apparait »
Il est important de garder à l’esprit que le maître n’est pas toujours une personne.
Un accident, une douleur, un obstacle qui vous barre la route, c’est peut-être lui ce fameux maître qui a quelque chose à vous apprendre.
J’étais décidée à trouver des solutions. J’avais besoin de comprendre pourquoi dans une même situation face à une même réalité, les personnes avaient des réflexes différents.
J’ai lu beaucoup, fait de nombreuses rencontres. Et le changement qui a le plus d’impact pour moi fut de découvrir l’existence de mon enfant intérieur adaptatif et tout le système de croyances associé.
L’enfant blessé est cette part de nous qui ressent toujours une douleur du passé. Cet enfant intérieur qui a eu peur, qui s’est senti agressé, qui a eu honte ou qui s’est senti seul. Cet enfant intérieur réagit lorsque l’on ressent une douleur similaire en étant adulte.
L’enfant intérieur adaptatif est celui qui va protéger l’enfant intérieur qui a été blessé. C’est cette part de nous qui a dû gérer le trauma et a trouvé une solution pour nous protéger et survivre émotionnellement ou physiquement.