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Diamantaire, héritière, entrepreneuse, Valérie Messika est tout cela à la fois.
Admirative d’un père autodidacte, Valérie s’est amusée à revisiter son héritage : Boucles d’oreilles asymétriques, ckokers, bagues à deux doigts ont remplacé rivières et solitaires. Des diamants à la puissance féministe que les stars s’arrachent.
Plus sensible à l’énergie qu’à la beauté, Valérie Messika ne s’arrête pas là et réunit sa passion pour l’art de vivre dans un lieu qu’elle désire olfactif. Niché au 7ème ciel du Printemps, le Café Messika exhale la fleur d’oranger, sa madeleine de Proust. Car si Valérie aime se plonger dans l’enfance, c’est aussi pour accompagner celles de ceux qui n’ont pas eu de chance. Rencontre avec une femme énergique au cœur étincelant comme un gemme de diamant.
Comment avez-vous démarré ?
J’ai eu la chance de grandir avec un papa diamantaire. Il est la première génération dans un métier très institutionnel, qui se transmet de père en fils. C’est en étant apprenti horloger qu’il a découvert le diamant. Un jour, il a dû sertir des diamants sur une montre et en est tombé immédiatement amoureux. Ensuite il a tout fait, du bas de l’échelle, jusqu’à devenir l’acteur le plus important du diamant en Europe. Grandir dans cette passion pour le diamant m’a bien sûr influencé.
Diriez-vous que c’était votre mentor ?
Pas vraiment. J’aime beaucoup mon père, mais je n’ai pas trop grandi avec lui. Mes parents ont divorcé lorsque j’avais huit ans, je le voyais moins et surtout comme un personnage. Un personnage passionné et passionnant. J’ai vite compris que si je voulais rentrer en communication avec lui, ça allait être au travers du diamant. Il a toujours considéré les diamants comme des êtres humains, il me disait : Ne t’intéresse pas seulement aux diamants de qualité exceptionnelle. Comme pour les individus, il y a des beautés partout. C’était surprenant mais cela s’est avéré juste. Ce sont les énergies que les hommes et les femmes dégagent qui comptent.
« Je crois au pouvoir énergétique du diamant, à sa force ! J’ai grandi avec cette magie de la pierre »
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Puis vous l’avez rejoint dans l’aventure ?
Oui au début des années 2000, mais ce n’était pas pour faire des bijoux, plutôt pour être proche de lui et lui rendre hommage. A l’époque le diamant ne m’intéressait pas particulièrement. J’ai fait des études de communication et de marketing. Mon ambition était de raconter de belles histoires. L’image m’a souvent semblé plus pertinente que les mots, qui d’ailleurs me faisaient défaut (rire). Tandis que l’image procure une émotion immédiate.
Mais le diamant vous émeut aussi ?
Oui, je crois au pouvoir énergétique du diamant, à sa force ! J’ai grandi avec cette magie de la pierre, faite de carbone, conçue dans la terre. Je n’arrive pas à retrouver ça dans le diamant de synthèse, qui pour moi ressemble à une photocopie. Même si ce sont les mêmes ingrédients, les mêmes procédés, le processus de création s’exécute dans un laboratoire. La terre crée pendant des milliers d’années et ça change tout. D’ailleurs j’ai souvent constaté que celles et ceux qui portent un diamant se sentent habités d’une meilleure version d’eux-mêmes. C’est sans doute très inconscient, mais palpable.
C’est cette « meilleure version de vous-même » qui vous a amené à créer votre fondation dédiée aux femmes et aux filles ?
D’abord je suis fière d’être une femme et si Messika a autant de succès aujourd’hui c’est aussi parce que je suis une femme et que j’ai amené ma sensibilité dans un univers assez masculin. J’ai eu récemment les insignes de la Légion d’honneur et je pense très sincèrement qu’une des raisons, c’est justement que je suis une femme. Et aujourd’hui les femmes ont la parole. Depuis Napoléon, seulement 4 % de femmes ont eu la Légion d’honneur. Ces messieurs ont un quota féminin important à rattraper, ce qu’ils font depuis deux ou trois ans.
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Cette légion d’honneur a-t-elle bouleversé votre quotidien ?
Pas vraiment (Rire) par contre, cette belle distinction que je dois à mon amie Hoda Roche, m’a permis de m’arrêter un instant et de dire : Merci. Et aujourd’hui, je veux les remercier avec ma fondation en m’adressant aux femmes et aux enfants dont les garçons bien sûr.
Mon succès actuel, je le dois aussi à mon mari et à mon père, je ne veux pas exclure les hommes. D’ailleurs pour en revenir à mon père (sourire)il avait un joli proverbe : « On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes. » Ce qu’il a fait avec moi en me laissant prendre mon envol au bon moment.
Les enfants sont les racines de la société. Si nous les éduquons, ils appréhenderont mieux le futur et cela rejaillira sur nous tous. C’est pour cela que je soutiens des causes qui vont du harcèlement scolaire en France, jusqu’à la création d’écoles en Afrique.
Vous créez vos histoires de façon intuitive. Est-ce une façon de parler du monde d’aujourd’hui ?
C’est complètement ça. En fait, moi, je suis très intuitive. Je n’ai pas fait d’études de design. J’ai appris sur le terrain et agi en fonction de l’âge que j’avais et du regard que je portais sur la société à ce moment-là. Aujourd’hui je prends confiance en moi, surtout j’ai acquis les codes. Quand j’exécute mes bijoux, je fais attention aux proportions, aux éléments, au thème, afin de créer cet ADN harmonieux.
C’est sans doute cette sensibilité qui séduit les stars qui vous portent, vous devez en être fière ?
Je dis merci à ma bonne étoile. C’est un cercle vertueux qui vous donne une visibilité, une appétence, je dirais même un sex-appeal. Beyoncé a découvert la bague au Royal Monceau, puis s’est postée avec la bague au doigt pointé sur la Mona Lisa. Au moment de ce post, sur Instagram elle avait déjà plus de 100 millions de Followers. C’était une bague double, Paris, le Louvre, Beyoncé. Puis ça a été au tour de Rihanna au Super Bowl de révéler sa grossesse au monde entier avec nos bijoux. À ce moment-là, toutes les caméras sont braquées sur elle. Il y avait une dimension très émotionnelle à son show. Ce rouge, ses boucles d’oreilles qu’elle portait en accumulation, quelle envergure. Le pouvoir de l’image, c’est instantané.
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« Je suis fière d’être une femme et si Messika a autant de succès aujourd’hui c’est aussi parce que je suis une femme et que j’ai amené ma sensibilité dans un univers assez masculin. »
A suivre dans le numéro du Liberty’s Magazine…
Photographe et art director: Sandra Fourqui @sandrafourqui
Styliste: Farouk Chekoufi @faroukchekoufi
Hair: Pierrick Sellenet Direction artistique John Nollet pour la Maison Carita Paris
Makeup: Jolanta Cedro B agency @jolanta.cedro
Journaliste : Sophie Brafman @sophiebrafman
Remerciements: Maison de beauté Carita @caritaparis
www.messika.com
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@valeriemessika
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