En cour de lecture
Ofenbach, Plongez dans leur univers.

Ofenbach, Plongez dans leur univers.

Depuis leur premier tube mondial, Be Mine en 2016, le duo parisien
formé par César de Rummel et Dorian Lauduique emporte tout,
ou presque, sur son passage. Une déferlante Deep House qui se
poursuit avec des collaborations fructueuses. Rencontre avec la
nouvelle génération de la French Touch…

Les dernières années, vous semblez multiplier les collaborations à l’international. Pourquoi ce choix ?
César de Rummel : concernant Feder, c’est comme un grand frère pour nous dans la musique électro. A nos débuts, quand on l’a rencontré et qu’il a appris que nous n’avions pas vraiment d’équipe autour de nous et que nous gérions un peu tout nous même, il nous a pris sous son aile en quelque sorte. Du coup, depuis 2016, il a énormément contribué à notre projet en nous présentant les bonnes personnes. Avant de sortir Call me Papi, on avait déjà bossé ensemble sur d’autres morceaux mais là, c’est le premier titre qui mélange vraiment bien nos deux univers.
Dorian Lauduique : avec les allemands de Quaterhead, on s’était rencontrés via les réseaux sociaux et ça a débouché naturellement sur la sortie du morceau Head Shoulders Knees & Toes. On a aussi composé d’autres titres avec eux. Mais dans tous les cas, que cela soit avec Feder, Quaterhead ou d’autres, il s’agit de projets musicaux construits, avec une logique artistique qui guide nos collaborations.

La séparation du duo electro Daft Punk laisse un vide parmi les artistes issus de ce que l’on appelle la French Touch. Pensez-vous incarner la relève ?
D.L. : comme beaucoup de gens, on a été très déçus en apprenant leur séparation. Nous sommes des grands fans de ce groupe qui a été le premier à mélanger différents styles comme le garage, l’électro, le disco… Mais en même temps, Daft Punk a produit une musique intemporelle, les gens les écouteront encore longtemps.
C.D.R : pour ce qui est de la place laissée vacante par Daft Punk, on ne raisonne pas vraiment de cette manière mais il est vrai qu’on y pense. C’est aussi leur rendre hommage de faire perdurer la French touch. Depuis leur séparation, nous sommes justement devenus le groupe français le plus écouté dans le monde. L’artiste le plus écouté étant David Guetta. C’est une pression supplémentaire pour rester au top. Mais le succès, pour nous, est surtout synonyme de liberté artistique.

« Le vrai challenge, c’est de proposer la musique de demain. »

Vous enchaînez les tubes depuis environ 6 ans, un challenge perpétuel qui nécessite de se renouveler, de s’adapter, de flairer les nouvelles tendances…
D.L. : notre ligne artistique a toujours été basée sur le renouvellement artistique. Et justement, l’électro se prête bien au mélange des styles. Il n’y a pas de limites avec l’électro, au niveau vocal, musical… Depuis les débuts, on joue de l’électro, deep house, c’est la base. Mais on fait aussi de la pop ou des titres plus urbains. En fait, peu importe le genre musical, ce que l’on aime c’est composer des chansons. D’ailleurs, notre nom de scène, Ofenbach, c’est aussi pour faire passer le message qu’on est ouvert à tous les styles, y compris le classique. Le vrai challenge aujourd’hui pour un duo comme nous c’est de réussir à proposer la musique de demain.

César: CERRUTI Costume
LACOSTE Baskets
Dorian: CERRUTI Costume
LACOSTE Baskets

Quelques mots sur vos projets ?
D.L. : on a pas mal de concerts programmés pour 2022. On est impatient de retrouver le public lors de grands évènements. Un nouveau titre devrait sortir dans quelques mois. Un remixe d’un groupe de rock est aussi prévu. On aimerait bien produire une track avec Calvin Harris.

PHOTOGRAPHE Sandra Fourqui @sandrafourqui
STYLISTE Aurore Donguy @auroredonguy
ARTISTES Dorian Lauduique @dorian.ofenbach
& César de Rummel @cesar_ofenbach
ASSISTANT PHOTOGRAPHE louise Nerrembourg
MAQUILLAGE Aziza • Soin Pur Aloé • Maquillage Zao @azizamakeupartist
REMERCIEMENTS au Le Roch Hôtel @lerochhotel

Pour en savoir plus sur le groupe Ofenbach et leurs projets, rendez vous dans Liberty’s Magazine #3 avec un article signé Laurent Casasoprana.


© 2021 Libertys Magazine. All Rights Reserved. | Création : Agence Phyness Logo Phyness

Revenir en haut